Le Bois

Le Bois est composé des hameaux de Sainte-hélène, Les Cours, Le Bétaix, Le Bourjaillet, Le Crêt, La Botelière et Saint-Nicolas

Son nom, sa situation

Bois est un toponyme très fréquent, soit simple, soit composé. Il vient du latin populaire Boxus, d’où boscus, bois, lieu boisé. En 1184, la paroisse est désignée: Ecclesia de Bosco. La commune est située à 600m d’altitude

La commune est implantée sur un territoire de 555ha qui s’étend sur le bassin du Sècheron (émissaire du Lac de la Coche) et sur une partie du Nant noir, dont le cours sert de limite avec Bellecombe. La commune forme une sorte de quadrilatère irrégulier dont l’un des côtés est l’Isère et l’autre, opposé, sont les crêtes dominant le lac de la Coche jusqu’au Pas de Pierre Larron (1789m d’laltitude), là où se rencontrent les limites de Le Bois, Les Avanchers et St-Jean de Belleville.

La commune a subi des dégâts importants au 19ème siècle avec les eaux du Sècheron et du Nant Noir et aussi avec de la neige abondante.

La commune s’étage en hameaux dispersés le long de la pente en se tenant à l’écart des 2 torrents : Sainte-Hélène, Les Cours, le Bétaix, le Bourjaillet, le Crêt, La Bottelière, St-Nicolas.

Sa population est de 418 habitants en 2022.

Son patrimoine

La commune de Le Bois a fait partie du domaine temporel de l’archevêque de Tarentaise, au moins à la fin du 12ème siècle, puis du Comte de Savoie. Nous avons connaissance de deux seigneurs du Bois : Seccal en 1225 et Jean du Bois vers 1285.

Cette seigneurie appartint jusqu’au milieu du 16ème siècle à la famille noble de Jean Beaufort.

  • Le château de Le Bois du 15ème siècle
  • Eglise Saint-Nicolas du 17ème siècle

Aigueblanche

Aigueblanche est composé des villages d’Aigueblanche, Bellecombe, Les Emptes, Grand-Coeur, Villoudry, Villargerel et Navette.

Son nom, sa situation

Aqua Alba ou Aquablanca sont les formes anciennes du nom, avec aussi Eau Claire et Eau Blanche. Ce nom a été donné en raison de l’eau qui descendait de la Biettaz qui avait une couleur blanche.

Cette eau était de température constante. Elle était très calcaire et c’est ce qui fait que l’on retrouve tout le long de son parcours des vestiges en tuf de cet ancien canal.

Aigueblanche est situé à 461m d’altitude. C’est un territoire, de 1967 ha, exclusivement sur la rive droite de l’Isère, en forme de triangle dont la pointe est le Rocher des Eculées (1524 m) puis Roche Plate (1320m).

Sa population est de 3307 habitants en 2022.

Son patrimoine

  • Le Château : Manoir des Seigneurs d’Aigueblanche
  • Vestiges de remparts, porte du 15ème siècle
  • Vieux quartiers aux rues pittoresques
  • Moulin à huile de noix du 18ème siècle
  • Eglise Saint-Jean-Baptiste 15ème/19ème.

Ses particularités, ses promenades

  • Le jardin de Tarentaise
  • Le chemin des vignes
  • le barrage des Echelles d’Hannibal
  • Les Gorges de Ponserand

A Bellecombe

  • Manoir du 15ème siècle
  • Château du Mollard
  • Eglise Saint-Marcel du 17ème siècle
  • Le Morel, sa cascade et son sentier à découvrir.

A Grand Cœur

  • Eglise St Thomas
  • Oratoire

A Villargerel

  • Eglise Saint-Martin (église baroque)
  • La Fruitière

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Aujourd’hui
LA FABULEUSE HISTOIRE DU MOREL

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Dans les prières de la Tarentaise, on disait autrefois : « Mon dieu, préservez moi des eaux du Morel, de Mandrin et de ses drôles ».

Pendant des siècles, le Morel fut l’un des plus redoutables torrents de Savoie. Les Hommes ont dû déployer ardeur et ingéniosité pour se protéger des ravages du cours d’eau maudit.

Des travaux véritablement titanesques ont été entrepris entre le 19e et le 20e siècle pour le dompter.

En effet, sa force d'érosion était si grande que la montagne sur laquelle est installé le village de Doucy menaçait à tout moment de s'effondrer. Il sortait régulièrement de son lit en charriant avec lui des tonnes de boues et de roches. Après de vaines tentatives pour l'endiguer, en 1896 fut entreprise la construction d'un barrage pour le canaliser en partie. Ne suffisant pas lui-même, il fut décidé de construire un tunnel de 1 km de long en altitude, cette même année, pour dévier son cours et ainsi créer une chute d'eau de 82 m. Beaucoup d'hommes laissèrent leur vie dans cette entreprise colossale.



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L'eau arrivant tellement vite dans ce tunnel, il fallut ensuite construire (de 1901 à 1905) pas moins de 57 seuils (sorte d'escaliers) pour freiner ou casser le débit de l'eau.

Une carrière a été établie à Le Bois pour fournir les pierres nécessaires à la maçonnerie du tunnel.

Retrouvez l’histoire complète des crues du Morel sur le site : www.aigueblancheautrefois.com

Aujourd’hui le Morel est un paisible torrent de montagne et ses berges sont devenues un lieu de promenade très prisé. On y croise régulièrement touristes et locaux, qui se promènent pour goûter à la fraîcheur de ses cascades et de ses chemins ombragés.

Une boucle pédestre a été aménagée par la CCVA et l’ONF. Elle est jalonnée d’une dizaine de supports d’interprétation commentés et équipée de mobilier de loisirs (tables, bancs, …) se voulant être en parfaite harmonie avec le milieu naturel.



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Ce parcours ludique vous permettra de découvrir la fabuleuse histoire du Morel, un véritable voyage dans le temps qui retrace les étapes marquantes et quelques fois tragiques de ces constructions et ouvrages qui ont permis de domestiquer le torrent impétueux.

Distance : 1,5 km

Dénivelé cumulé positif : 120 m

Durée moyenne : 1 h30

ENSEIGNES

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