Risques Majeurs

Le DICRIM est le Document d'Information Communal sur les RIsques Majeurs.
Il indique les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde répondant aux risques majeurs susceptibles d'affecter la commune.

dicrim2015 

Le plan communal de sauvegarde (PCS) est un outil réalisé à l'échelle communale, sous la responsabilité du Maire, pour planifier les actions des acteurs communaux de la gestion du risque (élus, agents municipaux, bénévoles, entreprises partenaires) en cas d'événements majeurs naturels, technologiques ou sanitaires. Il a pour objectif l'information préventive et la protection de la population. Il est en lien avec le DICRIM.

Il se base sur le recensement des vulnérabilités et des risques (présents, potentiels et à venir (par exemple lié au changement climatique) sur la commune et des moyens disponibles (communaux ou privés).

Il prévoit l'organisation nécessaire pour assurer l'alerte, l'information, la protection et le soutien de la population au regard des risques et prévoit la mise en place de l'accueil pour les naufragés de la route, principalement en période hivernale.

Consultez le PCS : document prochainement en ligne  

Canicule : les conseils pratiques

La canicule est susceptible d'entraîner des répercussions graves sur la santé, en particulier chez les nourrissons et les personnes âgées, plus exposées aux risques de déshydratation et de coups de chaleurs. Pour limiter les risques, suivez ces conseils pratiques :

  • Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif. Munissez-vous toujours d'une bouteille d'eau lors de vos déplacements. Proposez régulièrement, même en l'absence de demande, des boissons fraîches aux jeunes enfants et aux personnes âgées en plus de leur régime alimentaire normal. Si besoin aidez-les à boire ;
  • Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ; · Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
  • Évitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;
  • Évitez les efforts physiques ;
  • Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais et équipez autant que possible les pièces de ventilateurs ) ;
  • Ne laissez jamais, même quelques instants, des enfants ou des personnes fragiles seuls dans une voiture ou dans un espace mal ventilé ; N'hésitez pas à dévêtir les nourrissons et à augmenter la fréquence des bains à une température de 1 à 2°C en dessous de la température corporelle. Incitez les personnes âgées à se passer des linges frais et humides sur le corps ;
  • Évitez de manipuler des substances polluantes (utilisation de solvants, de spray) ;
  • Les personnes atteintes de maladies respiratoires ou cardiovasculaires chroniques doivent poursuivre leurs traitements en cours et impérativement consulter un médecin si une gêne respiratoire inhabituelle apparaît ;
  • Faites preuve de solidarité avec vos voisins et vos proches Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide
  • Consultez régulièrement le site de Météo-France pour vous informer.

Les numéros d’urgence à connaître sont les suivants :

  • 15 Samu,
  • 18 Pompiers,
  • 112 Numéro d’urgence unique européen

Un numéro d’information est également disponible du 1er juin au 31 août :

0800 06 66 66 Canicule Info service (appel gratuit).

Pour plus d’informations, consulter ce site :

www.santepubliquefrance.fr 

Suite à la sécheresse exceptionnelle de 2003, les services de l’État se sont organisés pour anticiper et accompagner les situations de tension sur la ressource en eau. La Direction Départementale des Territoires (DDT ), en tant que pilote de la Mission Inter-Service de l’Eau et de la Nature, coordonne les actions de suivi et de gestion de crise.

L’objectif principal de cette gestion consiste à garantir en tout temps une ressource en eau suffisante pour les usages incompressibles au regard de la santé ou de la sécurité (eau potable et défense incendie), tout en maintenant un débit minimal dans les cours d’eau afin d’y préserver la vie aquatique.

Cela passe en particulier par la prise progressive de mesures de restriction visant à limiter la pression de prélèvement sur les milieux aquatiques, avec pour but d’anticiper les situations de tension quantitative.

Les usagers sont donc appelés à maintenir une vigilance particulière afin de limiter leur consommation d’eau et réduire la pression sur les milieux concernés.

Pour toute autre information, consulter le site ci-dessous :

www.savoie.gouv.fr

Dernier arrêté préfectoral relatif à la situation de sécheresse

cliquer ici 

Risque de rupture de barrage

Un barrage est un ouvrage artificiel établi en travers du lit d’un cours d’eau, retenant ou pouvant retenir l’eau. Il existe toutefois des cas naturels où l’accumulation de matériaux au fil du temps, à la suite de mouvements de terrain, a fini par provoquer l'équivalent d'un barrage (c’est le cas du lac Léman alimenté par le Rhône).

Les barrages ont plusieurs fonctions: régulation de cours d’eau, irrigation des cultures, alimentation en eau des villes, production d’énergie électrique, retenue de rejets de mines ou de chantiers, activité de tourisme et de loisirs, lutte contre les incendies…

La Savoie compte 14 barrages dont 5 de plus de 15 millions de m3 : Tignes, Roselend, Girotte, Bissorte et Mont-Cenis. Une rupture de barrage correspond à une destruction partielle ou totale de l’ouvrage et entraîne la formation d’une onde de submersion ; celle-ci engendre l’élévation brutale du niveau de l’eau à l’aval, voire un gigantesque torrent.

Systèmes d'alerte

Les sirènes implantées à l’aval des grands barrages, qui émettent un son de corne de brume (en cas de rupture imminente de l’ouvrage uniquement). Au niveau local, les moyens d’alerte varient d’une commune à l’autre (sirènes communales, systèmes d’appel téléphonique en masse, ensembles mobiles d’alerte, porte-à-porte, panneaux à message variable, etc.) et leurs modalités de mise en œuvre dépendent des dispositions prises par la municipalité dans le cadre notamment du Plan Communal de Sauvegarde (PCS).

Si le système d’alerte retentit, vous devez :

  • Évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le plan particulier d’intervention (PPI) de l’ouvrage. A défaut, rejoindre les étages supérieurs d’un immeuble élevé et solide ;
  • En cas de rupture d’un ouvrage hydraulique (barrage, ...), les zones situées en aval sont inondées en quelques minutes. L’évacuation ou, à défaut, l’accès à une hauteur doit donc être immédiat dès que l'on entend la corne de brume.
  • Attendre les consignes des autorités ou le signal de fin d’alerte (son continue de 30 secondes) pour quitter les points hauts. L’évaluation du danger est difficile. Un piéton et une voiture peuvent être emportés par des flots de seulement 30 cm de hauteur. Attendre les consignes ou le signal de fin d’alerte vous protège du danger.

Pour en savoir plus sur le risque « Rupture de barrage »

www.savoie.gouv.fr

Comment reconnaître le système d'alerte ?

Sirène d’alerte
Le réseau national d'alerte (RNA) a pour but d'alerter la population d'un danger immédiat. Composé d'environ 4300 sirènes, ce réseau, conçu au départ pour alerter les populations d'une menace aérienne (bombardement classique ou nucléaire), peut être utilisé pour faire face à un accident d'origine technologique (usines SEVESO) ou naturel (inondations…).



Risque de rupture de barrage

Le signal d'alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un silence de cinq secondes.



La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Pour écouter le signal d’alerte :

La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.

Tous les premiers mercredi du mois à midi, les sirènes font l’objet d’un exercice.

Ce signal d’exercice ne dure, lui, qu’une minute et quarante et une secondes seulement.

Dans les secteurs situés en aval immédiat d’un ouvrage hydraulique, un signal d’alerte spécifique de type "corne de brume" avertit la population de la rupture de l’ouvrage ou d’un lâché d’eau important. Il comporte un cycle d’une durée minimum de 2.

Minutes, composée d’émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle de trois secondes.

Conduite à tenir en cas d’alerte

  • Mettez-vous à l’abri
  • Ecoutez France Bleu, France Infos, France Inter
  • N’allez pas chercher les enfants à l’école
  • Ne téléphonez pas

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